Psaume 9 a

L'espoir des malheureux

IRHT_099339

Écouter le psaume

lu par Nâzim Boudjenah

et la méditation

De tout mon coeur, Seigneur, je rendrai grâce,
je dirai tes innombrables merveilles ;
pour toi, j'exulterai, je danserai,
je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut.

Mes ennemis ont battu en retraite,
devant ta face, ils s'écroulent et périssent.
Tu as plaidé mon droit et ma cause,
tu as siégé, tu as jugé avec justice.

Tu menaces les nations, tu fais périr les méchants,
à tout jamais tu effaces leur nom.
L'ennemi est achevé, ruiné pour toujours,
tu as rasé des villes, leur souvenir a péri.

Mais il siège, le Seigneur, à jamais :
pour juger, il affermit son trône ;
il juge le monde avec justice
et gouverne les peuples avec droiture.

Qu'il soit la forteresse de l'opprimé,
sa forteresse aux heures d'angoisse :
ils s'appuieront sur toi, ceux qui connaissent ton nom ;
jamais tu n'abandonnes, Seigneur, ceux qui te cherchent.

Fêtez le Seigneur qui siège dans Sion,
annoncez parmi les peuples ses exploits !
Attentif au sang versé, il se rappelle,
il n'oublie pas le cri des malheureux.

Pitié pour moi, Seigneur,
vois le mal que m'ont fait mes adversaires,
toi qui m'arraches aux portes de la mort ;
et je dirai tes innombrables louanges
aux portes de Sion,
je danserai de joie pour ta victoire.

Ils sont tombés, les païens, dans la fosse qu'ils creusaient ;
aux filets qu'ils ont tendus, leurs pieds se sont pris.
Le Seigneur s'est fait connaître : il a rendu le jugement,
il prend les méchants à leur piège.

Que les méchants retournent chez les morts,
toutes les nations qui oublient le vrai Dieu !
Mais le pauvre n'est pas oublié pour
toujours :
jamais ne périt l'espoir des malheureux.

Lève-toi, Seigneur : qu'un mortel ne soit pas le plus fort,
que les nations soient jugées devant ta
face !
Frappe-les d'épouvante, Seigneur :
que les nations se reconnaissent mortelles !