Pourquoi te glorifier du mal,
toi, l'homme fort ?
Chaque jour, Dieu est fidèle.
De ta langue affilée comme un rasoir,
tu prépares le crime,
fourbe que tu es !
Tu aimes le mal plus que le bien,
et plus que la vérité, le mensonge ;
tu aimes les paroles qui tuent,
langue perverse.
Mais Dieu va te ruiner pour toujours,
t'écraser, t'arracher de ta demeure,
t'extirper de la terre des vivants.
Les justes verront, ils craindront,
ils riront de toi :
« Le voilà donc cet homme
qui n'a pas mis sa force en Dieu !
Il comptait sur ses grandes richesses,
il se faisait fort de son crime ! »
Pour moi, comme un bel olivier
dans la maison de Dieu,
je compte sur la fidélité de mon Dieu,
sans fin, à jamais !
Sans fin, je veux te rendre grâce,
car tu as agi.
J'espère en ton nom devant ceux qui t'aiment :
oui, il est bon !