Psaume 39

Voici, je viens

IRHT_099391

Écouter le psaume

lu par Maxime d'Aboville

et la méditation

D'un grand espoir
j'espérais le Seigneur :
il s'est penché vers moi
pour entendre mon cri.

Il m'a tiré de l'horreur du gouffre,
de la vase et de la boue ;
il m'a fait reprendre pied sur le roc,
il a raffermi mes pas.

Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Beaucoup d'hommes verront, ils craindront,
ils auront foi dans le Seigneur.

Heureux est l'homme
qui met sa foi dans le Seigneur
et ne va pas du côté des violents,
dans le parti des traîtres.

Tu as fait pour nous tant de choses,
toi, Seigneur mon Dieu !
Tant de projets et de merveilles :
non, tu n'as point d'égal !

Je les dis, je les redis encore ;
mais leur nombre est trop grand !

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.

Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon coeur,
je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ;
j'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.

Toi, Seigneur,
ne retiens pas loin de moi ta tendresse ;
que ton amour et ta vérité
sans cesse me gardent !

Les malheurs m'ont assailli :
leur nombre m'échappe !

Mes péchés m'ont accablé :
ils m'enlèvent la vue !
Plus nombreux que les cheveux de ma tête,
ils me font perdre coeur.

Daigne, Seigneur, me délivrer ;
Seigneur, viens vite à mon secours !
Qu'ils soient tous humiliés, déshonorés,
ceux qui s'en prennent à ma vie !

Qu'ils reculent, couverts de honte,
ceux qui cherchent mon malheur ;
que l'humiliation les écrase,
ceux qui me disent : « c'est bien fait ! »

Mais tu seras l'allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur
est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.

Je suis pauvre et malheureux,
mais le Seigneur pense à moi.
Tu es mon secours, mon libérateur :
mon Dieu, ne tarde pas !