Usé par l'attente du salut,
j'espère encore ta parole.
L'oeil usé d'attendre tes promesses,
j'ai dit : « Quand vas-tu me consoler ? »
Devenu comme une outre durcie par la fumée,
je n'oublie pas tes commandements.
Combien de jours ton serviteur vivra-t-il ?
quand jugeras-tu mes persécuteurs ?
Des orgueilleux ont creusé pour moi une fosse
au mépris de ta loi.
Tous tes ordres ne sont que fidélité ;
mensonge, mes poursuivants : aide-moi !
Ils ont failli m'user, me mettre à terre :
je n'ai pas abandonné tes préceptes.
Fais-moi vivre selon ton amour :
j'observerai les décrets de ta bouche.